Les navigateurs lisent une page web comme on lirait un document. Il va donc exécuter le script suivant l’ordre dans laquelle vous l’avez inséré dans votre page. Jusque-là, rien de compliqué.
Ce qui devrait être lu en première est alors le contenu de la page, c’est-à-dire son squelette en HTML, puis son modèle d’affichage en CSS et ses images. C’est tout ce qui est destiné aux visiteurs de la page.
Quant aux scripts Javascript (JS), ce sont des instructions destinées au navigateur. Celui-ci va les traiter en tâche de fond. Le site peut s’afficher sans eux et les internautes n’auront pas de mal à naviguer, même si le JavaScript ne fonctionne pas. Le problème est que le chargement des pages sera alors interminable. Le JS bloquant la lecture. De plus, étant donné que le JS peut modifier ce qui a été écrit en HTML et CSS, pour, par exemple, rendre votre site dynamique, le navigateur se doit de le lire également.
Vous l’aurez compris, écrire votre JS au début de la page fera perdre de lourdes secondes de lecture à votre navigateur, faisant alors ralentir le chargement de la page et augmentant l’impatience de vos internautes. D’autre part, en cas de problème de lecture, cela provoquera une page blanche.